Bouaké vit au rythme du Festival Ciné Ecole

FCEB

Festival Ciné Ecole de Bouaké

Le cinéma ivoirien n’est pas l’un des mieux positionnés sur le l’échiquier africain. Les résultats de nos nombreuses participations aux différentes éditions du FESPACO (FEStival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou) le démontrent bien. Comme on le dit si bien, qui veut voyager loin ménage sa monture. Pour pouvoir glaner des trophées sur le plan africain d’abord et pourquoi pas sur le plan mondial après, il faut que la formation soit de mise à la base. Et cela Monsieur Silué Lorou, le délégué général d’Humour Plus Production (HPP), a très bien perçu cet adage. En collaboration donc avec Direction Régionale de la Culture de Bouaké, sa structure organise la première édition du FCEB (Festival Ciné Ecole de Bouaké). Ce jeune réalisateur ivoirien et son staff ont initié ce projet avec pour objectif d’inculquer l’art cinématographique aux élèves et étudiants de Bouaké. « Ce projet va permettre à ses jeunes de rêver et de faire leurs premiers pas face à la camera » affirmait Stew Delagoya, le coordinateur du projet.

Comment cela se passe t-il concrètement ? Le FCEB est un concours qui se déroulera en quatre étapes. Les écoles désireuses de participer au concours doivent signaler leur intérêt de participation à Humour Plus Production. A la suite de leurs inscriptions, elles reçoivent une brève formation à l’écriture de scénario. Les bases étant acquises, les écoles formées auront elles-même à écrire les scénarios de leurs films selon des thèmes imposés par le promoteur dudit concours. Cette année, les thèmes imposés sont : Tricherie et corruption à l’école, Réconciliation, Droit de l’homme et Environnement. Les scénarios reçus, HPP passe à la réalisation des films. Pour cette première édition, Le Collège Renaissance, l’Ecole Supérieur de commerce (ESC), le Lycée Jeune Fille de Bouaké, Ivoire Prestige Formation (IPF) et HEC la Roche sont les cinq établissements en compétition. Ils ont proposé selon l’ordre qui précède, les titres suivants : « Aline Boka, un devoir de civisme », « Kpao c’est zéro », « La belle Malika », « Tricherie et corruption quel combat ?» et « Alex et le Badjo». Ce n’est qu’après toutes ces étapes que nous passons au festival proprement dit. C’est en cela que depuis le 10 mai, chaque jour étant dédié à un film, ces films sont projetés au Centre Culturel Jacques Aka de Bouaké.  Toutes ces projections sont suivies par un jury composé de trois membres qui décerneront le prix de l’Éléphant d’or au film qui aura été désigné comme le meilleur et le prix de l’Éléphant d’argent à l’école qui aura produit le film classé à la seconde place. Ce même jury désignera par la même occasion le meilleur acteur. L’apothéose est prévue pour ce samedi 18 mai 2018 sous la présence effective du ministre de la culture.

En tout cas je pense que cette initiative peut révéler de très grands talents pour le cinéma ivoirien.  

3 commentaires sur “Bouaké vit au rythme du Festival Ciné Ecole

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